Elisabeth ROGER Montpellier, Nîmes, Lattes 34970
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Bio Énergéticienne – Messagère de Lumière – Guérisseuse.
Thérapeute Coach en développement personnel – Relations humaines. hypnose spirituelle
Accompagnante Parentale et Familiale – Éducation Consciente et Bienveillante.
Faire de votre maison un lieu de partage et de paix
Vivre avec plusieurs enfants demande un espace aménagé qui répond à leurs besoins, afin qu’ils puissent trouver chacun leur place dans la maison.
Chacun a besoin de Son espace dans la maison, enfants comme parents.
Aidez les à décorer, à personnaliser Leur espace de vie. Et si deux enfants font chambre commune, il existe des astuces pour séparer l’espace et que chacun puisse se ressourcer et s’isoler si besoin.
L’important, c’est que les parents essaient de respecter les différences de leurs enfants :
- En les encourageant dans leur unicité, en mettant en avant leurs qualités respectives.
- En apprenant à chacun de leurs enfants à voir leurs propres qualités, mais à voir aussi les qualités de ses frères et sœurs.
- En apprenant à vos enfant à s’aimer, et en les aidant à apprécier leurs frères et sœurs, tout ceci en étant équitable et juste avec chaque enfant.
- En leur apprenant à avoir confiance en eux, en les encourageant dans leurs expériences, en étant juste présents pour eux.
- En conservant des moments privilégiés avec chacun d’entre eux.
- En leur faisant des câlins individuels, mais aussi tous ensemble.
- En faisant des activités individuellement avec chacun d’entre eux, et parfois des activités familiales, tous ensemble.
Mais cela ne résout pas tous les problèmes…
Ils se chamaillent ? C’est normal.
La rivalité fait partie des relations entre enfants, mais ce n’est pas une raison pour les laisser se battre comme des chiffonniers !
Au sein d’une fratrie, on s’aime, on se dispute, parfois on se déteste, parfois on s’indiffère …
Pourquoi les liens fraternels sont-ils si compliqués ?
Un écart d’âge entre les enfants peut entraîner des comportements distincts : de rivalité, de jalousie et de complicité.
Un enfant a besoin de sentir son unicité vis-à-vis de son frère ou de sa sœur.
Peu importe l’écart d’âge , les enfants auront besoin de se démarquer vis à vis de la fratrie.
Dans le cas d’enfants ayant trois ans d’écart ou moins, il ne faut pas croire que la complicité est gagnée. Ils vont avoir des besoins assez similaires, et vont demander beaucoup d’attention et de présence de la part de leurs parents.
Des enfants ayant un écart d’âge de sept ans ou plus, vont être plus en décalage quant à leurs attentes vis-à-vis de leurs parents.
L’aîné peut ressentir l’arrivée d’un nouvel enfant d’une façon différente, elle sera souvent mieux comprise, si bien préparée et expliquée.
L’aîné sera plus mature au moment d’accueillir son frère ou sa sœur.
De plus, il aura d’autres repères que ceux de ses parents, comme des amis d’école, des professeurs…
Il aura surtout eu le temps de bénéficier d’une relation affective exclusive avec ses parents.
L’aîné peut parfois avoir du mal à trouver sa place. Mais l’arrivée d’un frère ou d’une sœur peut également l’aider en l’installant dans son rôle d’aîné.
Le risque, c’est que l’aîné ait un réel souvenir et vécu d’enfant unique, car il peut ainsi se sentir délaissé par ses parents ou trop responsabilisé s’il est sans cesse sollicité pour s’occuper du plus petit.
Les disputes pour obtenir un même objet, ou l’attention des parents, sont donc normales.
Les moments de complicité, de jalousie et de rivalité vont s’alterner au sein d’une fratrie, quels que soit l’écart d’âge et la situation familiale.
Les enfants vont devoir partager leurs parents, l’espace de vie, leur enfance, les souvenirs…
Dans une fratrie, on regarde toujours comment l’autre a été aimé, même si cela est inconscient, et ce à tous les âges…
Les moments de complicité n’empêcheront pas les enfants de comparer ce que chacun a de la part des parents, de se jauger par rapport à l’autre.
Ces jalousies permettent à chaque enfant de se construire, les parents n’ont donc pas à être déroutés par celles-ci, mais ils peuvent cependant faire attention à ne pas les entretenir.
Les rivalités sont normales et saines. C’est un chemin pour aller vers l’autre. Elles se gommeront naturellement en grandissant si les parents ne s’évertuent pas à faire de comparaison ou de préférence entre les enfants.
Il est donc important de stimuler et valoriser les qualités et la personnalité de chaque enfant, sans entretenir de compétition.
En tant que parents, comment les aider à bien vivre ensemble ?
D’où l’importance de la régulation des activités et de l’ambiance des jeux des enfants, en groupe, de façon individuelle, à l’extérieur comme à la maison.
La communication Individuelle avec chaque enfant, en groupe, et entre les parents est elle aussi à privilégier.
Si chacun, enfants comme parents, peut exprimer ses besoins, et faire des demandes claires en se sentant écoutés, accueillis, respectés en tant que personne unique, la communication sera constructive.
Chacun a le droit d’exprimer sa vision, son avis, son émotion ou sentiment de façon libre et fluide tout en respectant ceux des autres.
Parents comme enfants ne sont pas obligés d’accepter les demandes, attentes, volontés et intentions des autres, si elles vont à l’encontre de leurs valeurs, besoins ou désirs.
Enfants comme parents doivent être capables de dire NON s’ils se sentent frustrés, bafoués, mis de côté, pas écoutés, manipulés…
Il est évident qu’un enfant à besoin de découvrir le monde pour se construire, il a besoin d’autonomie, de liberté, il vous suffit juste de l’accompagner en étant présents, en répondant à ses besoins et à ses questions, pour qu’il se sente aimé et puisse grandir dans l’équilibre.
Un enfant a aussi besoin d’un cadre, dans le sens où il n’a pas toujours conscience des dangers. Sans le freiner dans sa découverte du monde, ni lui transmettre vos peurs, il est important d’expliquer à l’enfant pourquoi il ne peut pas tout faire.
Maintenant, si vous apprenez à vos enfants à identifier et à exprimer leurs besoins avec bienveillance, sans peur, et que vous faites de même, vous allez pouvoir communiquer en pleine conscience et instaurer chez vous un climat de sérénité.
S’ils se disputent comment calmer le jeu?
Occupez-les, plus les enfants s’ennuient, plus ils sont tentés de se disputer. Suggérez-leur des jeux, rien de tel qu’une activité fédératrice pour la complicité. Et si vous participez au jeu, ils sauront d’autant plus heureux.
Vous pouvez inviter un copain. On veut souvent inviter un ami pour chaque enfant, histoire de ne pas faire de jaloux, mais il est parfois plus judicieux d’en inviter un seul. Pendant que l’un est occupé avec son copain, en effet, l’autre est plus tranquille. Et vous avez plus de temps à lui consacrer !
Ces petits moments de tête-à-tête sont précieux, ce sont des marques de reconnaissance pour votre enfant. Si chacun de vos enfants se sent important et unique à vos yeux, il sera moins tenté de se disputer avec son frère pour attirer votre attention
Un nouveau conflit surgit ? Avant qu’il n’enfle et ne devienne impossible à désamorcer, confiez à chacun une petite mission pour faire diversion : L’un va vous aider à éplucher les haricots verts tandis que l’autre sera chargé de trier les chaussettes. Vous serez surpris de voir qu’au bout de dix minutes, ils auront totalement oublié ce qui les opposait.
Comment restez neutre lors d’une dispute entre vos enfants ?
Difficile, souvent, de savoir qui est à l’origine du conflit, donc le plus sage est de ne pas prendre parti.
Pour éviter les protestations du style: Mais c’est pas moi qui ai commencé, c’est lui qui m’a pris ma place ! Non c’est lui qui a commencé, il m’a pris mon jeu !
Si la communication n’est pas possible, séparez les enfants sans autres commentaires et envoyez-les se calmer chacun dans son coin. La solution peut paraître injuste, mais elle a le mérite d’apaiser les enfants sur un point fondamental : ce qui vaut pour l’un vaut pour l’autre, vous ne faites pas de favoritisme.
Ensuite, quand ils seront calmés, vous pourrez avoir tous ensemble une discussion calme et constructive.
Les chamailleries entre fratrie sont normales et nécessaires. Elles permettent que la jalousie et la rivalité s’expriment librement.
Tant que les disputes ne vont pas trop loin, abstenez-vous de vous mêler du conflit et laissez-les régler leurs différends tout seuls en observant. Vous verrez qu’ils ne manquent pas de ressources pour trouver un arrangement !
En revanche, si vous sentez que l’un de vos enfants est vraiment en difficulté, ou s’il y a échange d’insultes et/ou de coups, il faut intervenir tout en gardant votre calme.
Plutôt que de vous mettre à crier vous aussi, ce qui ne ferait qu’ajouter de l’électricité dans l’air, regardez vos enfants droit dans les yeux, quitte à vous mettre à leur hauteur, et adressez-vous à eux d’une voix égale, sans faire de différence. Vos propos n’en n’auront que plus de poids.
La plupart des disputes entre enfants ont pour origine la jalousie. L’un en a plus que l’autre, ou il a droit à un traitement de faveur. Bref, c’est le chouchou !
Veillez à ne pas favoriser un enfant parce que vous vous sentez davantage de connivence avec lui, qu’il a un sourire ravageur, et qu’il vous fait craquer…
Pensez à positiver, après tout, il y a aussi des moments où ils ne se disputent pas et où le calme règne dans la maison, non ?
N’hésitez pas à souligner ses moments : Quel bonheur de vous voir jouer ensemble dans la joie et l’entente.
Quand ils réussissent quelque chose ensemble ou seul, pensez à les féliciter, les encourager.
Pourquoi est-ce si dur pour les parents de voir leurs enfants se disputer ?
D’abord parce que c’est fatigant !
Mais aussi parce que dans notre idéalisation, une éducation réussie est une éducation où les enfants s’entendent bien, s’épaulent.
On a envie pour nos enfants qu’ils vivent dans la complicité, la joie. Voilà ce que l’on voudrait leur offrir.
Une fratrie qui s’entend bien n’est pas une fratrie où on ne se dispute pas !
La rivalité fait partie des relations entre enfants. On peut considérer que les enfants s’entendent bien lorsque les 
moments de complicité sont aussi nombreux que les moments de rivalité. Lorsqu’ils arrivent à se manquer l’un l’autre quand ils sont séparés.
Les conflits sont avant tout une question de place pour chacun, c’est ce qui les oppose les uns aux autres.
Quand on a un frère ou une sœur on perd l’exclusivité des parents. On a toujours envie de pousser les autres pour se mettre au milieu, d’en avoir plus que les autres !
Le lien fraternel se construit sur un manque. L’aîné a perdu sa place d’enfant unique, les autres ne l’ont jamais connue.
Les conflits sont-ils constructifs ?
Oui, dans une certaines mesure, s’ils ne sont pas permanents et s’ils sont bien gérés.
Les enfants apprennent aussi à jouer différents jeux relationnels : faire des alliances, partager des secrets, trouver des compromis pour sortir des conflits… Autant de stratégies qui seront très utiles pour l’avenir.
Finalement, l’écart d’âge est-il un faux problème ?
Beaucoup de spécialistes s’accordent à dire qu’un écart de quatre à cinq ans est un bon compromis.
Cependant, l’écart d’âge parfait n’existe pas.
La question du « bon moment » pour accueillir un nouvel enfant se pose avant tout aux parents, quand ils se sentent prêts physiquement et psychologiquement à assumer une nouvelle grossesse et une nouvelle naissance.
Mais pour de nombreux couples, la question du choix de l’arrivée du bébé suivant ne se pose même pas, à cause de contraintes indépendantes de leur volonté : fertilité, fausses couches, soucis financiers ou grossesse imprévue…
Une chose est sûre : l’écart d’âge entre les enfants d’une fratrie est rarement le fruit d’une planification toute tracée !
Un enfant est une personne à part entière :
Même si un enfant n’est pas un adulte, évitez de lui parler comme à un demeuré, il verra tout de suite si vous lui parlez d’une manière différente de celle que vous utilisez couramment entre vous, il est capable de comprendre un langage adulte si vous l’habituez dès sa naissance.
Pourquoi une sucette s’appellerait Tototte, et un biberon bibi, pour lui ?
Vous trouvez peut être ça mignon…
Mais si on vous parlez comme cela, vous auriez peut être l’impression que l’on ne vous prend au sérieux, et que l’on se moque de vous ! Un enfant voit et sent la différence, parlez lui normalement et il se sentira inclus, accueilli et reconnu dans la famille.
Ce qu’il a à vous dire a autant d’importance que ce que vous avez à lui dire, souvent les enfants ont des choses très intéressantes à nous dire mais nous ne les écoutons pas assez.
Ils voient le monde avec leurs yeux d’enfants, sans filtre. Ils peuvent réveiller en nous l’enfant intérieur, notre créativité, notre joie, ce sont nos miroirs et nous sommes leurs modèles, alors faisons attention à ce que nous leur transmettons, et essayons de tous nous écouter afin de trouver une harmonie, et que chacun se sente à sa place.
Les enfants s’enthousiasment et s’émerveillent facilement, contrairement à nous les adultes qui somment conditionnés et programmés par la société, notre éducation, notre égo et notre mental… mais nous pouvons dépasser nos conditionnements et choisir de ne pas les transmettre à nos enfants.
Un enfant a besoin de jouer pour découvrir, il a besoin de goûter pour apprendre. Il ne sait pas dissocier le fait de jouer et d’apprendre.
Retrouvez l’enfant que vous avez été, passez du temps à jouer avec votre ou vos enfants, vous avez beaucoup à apprendre les uns des autres.
Même si vous avez peu de temps, ce n’est pas grave, ne culpabilisez pas, votre enfant peut le comprendre si vous lui expliquez et si vous lui accordez un temps de qualité.
Il vaut mieux peu de temps passé avec eux, mais un temps de qualité et de vraie présence, plutôt qu’un temps où vous vous forcez, où vous pensez à votre travail, à la liste de course… Il sentira que vous êtes là sans être là, il sentira la contrainte.
Tout ceci est bien joli, mais pas si facile que ça à mettre en place allez vous me dire !
Mais si vous y mettez tout votre cœur, que vous essayez de prendre conscience de vos comportements et de ceux de vos enfants, avec de l’entraînement, de la volonté et de l’amour, c’est possible.
Si toutefois le Conflit et l’incompréhension persistent vous pouvez faire appel à un médiateur, un coach familial qui vous aidera sur le chemin de votre construction familiale.
Elisabeth ROGER.
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